L’ouverture de la première section de la ligne entre Bourg-en-Bresse et Bolozon entraîne la construction d’un ouvrage majeur de la ligne, enjambant l’Ain entre les communes de Cize et Bolozon … Roulement de tambour et originalité oblige, voici le Viaduc de Cize-Bolozon.
Au débouché du tunnel de Racouze d’une longueur de près de 1700 mètres, le train arrive, après un coup de sifflet, sur un viaduc assez particulier.
La construction, qui a débuté en 1870, connaîtra un retard important en raison des nombreuses crues de la rivière et prendront fin cinq ans plus tard. Composé de six arches inférieures et d’un premier tablier permettant la circulation routière, surplombé de onze arches afin de se mettre à niveau du tunnel, l’ouvrage ferroviaire est d’une longueur de 269 mètres pour 52 de haut. Il verra ses premières circulations ferroviaires en 1876, puis routières en 1905.
Il sera détruit par les résistants, dans le but de couper toute liaison ferroviaire et d’empêcher l’arrivée des renforts allemands en 1944. Les crues de l’Ain emporteront les derniers débris du viaduc. Il sera reconstruit presque à l’identique en 1947 et connaîtra une cure de jouvence pendant les travaux de la période 2007/2010.
Les trains y circulent aujourd’hui sur sa partie supérieure à une vitesse de 80 km/h, tandis que les voitures transitent en alternance à l’étage inférieur sur une seule voie de 1.9 mètres de largeur.
DES WAGONS LITS À LA GRANDE VITESSE FERROVIAIRE 